au jour le jour de la parole

Lundi 14 décembre 2020 - évangile selon St Matthieu, chapitre 21 versets 23 à 27

Pour lire l'évangile du jour, utilisez le lien https://www.aelf.org/bible/Mt/21

L’autorité de Jésus

“ Par quelle autorité fais-tu cela et qui t’a donné cette autorité ? ” (verset 23)

Nous pouvons imaginer Jésus dans le Temple en train d’enseigner. Comme les prophètes avant lui, il a guéri les malades et il a demandé qu’on agisse avec grand respect envers cet endroit.  Car c’est un lieu sacré, c’est un lieu de prière. Mais les vendeurs qui y sont en plein trafic, voilà que Jésus se met à les expulser : “Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de voleurs. ”(verset 13)

Après avoir vu Jésus chasser les marchands du Temple, après l’avoir vu guérir des malades un jour de sabbat et en voyant que plusieurs personnes le suivent, les prêtres et les anciens du peuple sont inquiets et ont peur de perdre leur autorité humaine à cause de lui. Et ils veulent savoir de qui Jésus tient l'autorité de réagir contre un commerce qui avait leur approbation.

Arcabas, Saint-Hugues-de-Chartreuse (Isère)

C’est pourquoi ils lui posent ces questions : “Par quelle autorité fais-tu cela ? Et qui t’a donné cette autorité ?” (verset 23)  Ces questions touchent directement à l’identité de Jésus. De plus, Jésus connaît le fond de leur cœur. Il comprend que ces questions sont un piège. Ce ne sont pas des questions dans le but d’améliorer les connaissances, d’obtenir des réponses. C’est pourquoi Jésus ne répond pas direc-tement à leurs questions. Mais, il leur propose de réfléchir au sens du baptême de Jean. 

Et vous ? Je crois que vous avez la réponse à la question des grands prêtres et des anciens du peuple. Par quelle autorité Jésus fait-il ces choses ? Ce que vous pouvez aussi entendre ainsi : d’où vient l’autorité grâce à laquelle Jésus fait cela ? 

Paul NGUYEN

______________________________________________________________________________________________

Bandeau : fresques de Nicolas Greschny, église de Saint-Victor-et-Melvieu  (Aveyron)

___________________________________________

Attention

ci-dessous se trouve une publicité indépendante

de notre choix

___________________________________________

Vendredi 11 décembre 2020 - évangile selon St Matthieu, chapitre 11 versets 16 à 19

Pour lire l'évangile du jour, utilisez le lien    https://www.aelf.org/bible/Mt/11 

Changeons notre cœur

“ À qui vais-je comparer cette génération ? ” (verset 16)

Quand je lis cette question, je me demande à quoi Jésus, s’il vivait dans ce monde d’aujourd’hui, comparerait notre génération ?

A son époque, Jésus décrit les hommes de son temps avec une image dure et sévère. Il compare sa génération à des gamins assis sur la place, pour chanter, mais ils ne veulent pas travailler. Assis comme spectateurs, ils sont comme des personnes passives. Cette disposition est loin de celle que l’on voit dans l’évangile : Jésus est parti, il est allé partout dans les villages et les villes pour proclamer l’évangile et guérir les malades (cf. Mt 9, 35). Il était toujours en chemin, marchant vers son Père.

Et nous, est-ce-que nous sommes des chrétiens actifs ou passifs ? Si nous sommes passifs, nous sommes comme les paresseux qui n’aiment pas faire grand-chose dans leur vie. Or nous ne sommes pas chrétiens pour nous asseoir et attendre le salut de Dieu qui vient vers nous.  Non, nous, nous sommes des chrétiens en marche vers le royaume de Dieu. Comme Jésus l’a dit au paralytique :  “Lève-toi et marche” (Lc 5,23).

Dans la deuxième image Jésus compare sa génération à une génération qui cherche souvent les mauvaises choses, à la suite les unes des autres, pour dénigrer ou critiquer. “Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé !”. Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” (versets 18 et 19)

Il y a celui qui boit et celui qui ne boit pas.  Il y a celui qui mange et celui qui ne mange pas.  Il y a l’ascète et il y a le glouton. Quelle est la bonne attitude à adopter pour ces gens ? Jésus n’a plus de méthode pour parler avec eux. (Un proverbe vietnamien dit : « Hors de la cure », ça veut dire : « il n’y a plus de médicament pour soigner ».)

C’est vrai, les hommes aiment critiquer les autres. Ils s’enferment dans leurs opinions. Leur esprit ne change jamais pour adopter l’opinion des autres et les nouvelles choses.

Jésus nous invite aujourd’hui à ouvrir notre cœur, notre esprit pour accueillir les personnes que Dieu nous envoie dans notre vie quotidienne. Et il nous invite aussi à nous convertir chaque jour dans notre vie à l’aide de sa grâce, sa force et sa sagesse.

Paul NGUYEN

______________________________________________________________________________________________

Bandeau : fresques de Nicolas Greschny, église de Saint-Victor-et-Melvieu  (Aveyron)

___________________________________________

Attention

ci-dessous se trouve une publicité indépendante

de notre choix

___________________________________________

Mardi 8 décembre 2020 - évangile selon St Luc, chapitre 1 versets 26 à 38

Pour lire l'évangile du jour, utilisez le lien    https://www.aelf.org/bible/Lc/1

Comblée de grâce

“ Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu ” (verset 30)

Sur notre route vers la grande fête de Noël, l’Église célèbre solennellement aujourd’hui la conception immaculée de Marie. L'Immaculée Conception est un dogme de la foi catholique, une vérité de foi énonçant que « la conception de la Vierge Marie dans le sein de sa mère n'a pas été marquée par la tache du péché originel. Car Marie fut préservée par une grâce et un privilège particulier du Dieu Tout-Puissant, exempte de toute marque du péché originel, en prévision des mérites de Jésus Christ Sauveur du genre humain. » (Déclaration du pape Pie IX, le 8 décembre 1854, dans sa lettre apostolique Innefabilis Deus).

Et en 1858, à Lourdes, Marie se nommait elle-même à la petite Bernadette : « Je suis l’Immaculée Con­ception ».

Dans l’évangile d’aujourd’hui, on entend la parole que l’ange Gabriel a adressée à Marie : “Je te salue, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi.” (verset 28)  L’expression “pleine de grâce” nous indique l’œuvre merveilleuse que Dieu a faite pour Marie. Il a choisi une petite fille de Sion pour être mère de son fils. Une grâce exceptionnelle, une grâce particulière et singulière donnée par-dessus toutes ses créatures, preuve de son amour, de son vouloir la préserver de tout mal, de toute faiblesse.

Rendons grâce au Seigneur des merveilles qu’il a faites pour Marie en particulier, mais aussi pour chacun de nous et pour le monde entier. Car chacun d’entre nous trouve la grâce auprès de Dieu, comme Marie. Dieu notre Père aime tous ses enfants et tous, nous sommes “comblés de sa grâce” afin que nous puissions faire resplendir dans notre vie les bienfaits qui ruissellent de son cœur aimant et généreux.

Soyons dans la joie en ce jour de la fête de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, et portons notre regard vers la sainteté de Marie en disant : « Je vous salue Marie... »

                                                                                                                                              Paul NGUYEN

______________________________________________________________________________________________

Bandeau : fresques de Nicolas Greschny, église de Saint-Victor-et-Melvieu  (Aveyron)

___________________________________________

Attention

ci-dessous se trouve une publicité indépendante

de notre choix

___________________________________________

Samedi 5 décembre 2020 - évangile selon St Matthieu, chapitre 9 versets 35 à chapitre 10 verset 8

Pour lire l'évangile du jour, utilisez le lien    https://www.aelf.org/bible/Mt/9     

Disciple missionnaire

“ La moisson est abondante, les ouvriers sont peu nombreux ” (verset 37)

L’évangile de saint Mathieu, aujourd’hui, nous dit que Jésus est envoyé dans ce monde pour semer la parole de Dieu, pour annoncer le règne de Dieu et aussi pour apporter le salut. C’est pourquoi il parcourait les villes et les villages, pour proclamer l’évangile et guérir les malades.

Jésus a vu ceci : “ La moisson est abondante, les ouvriers sont peu nombreux ”. Il a besoin d’ouvriers et a envoyé ses premiers disciples à la moisson. Aujourd’hui, Jésus continue à  nous appeler à la moisson, c’est un appel très urgent pour le monde entier “Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson” (verset 38).

Le pape François nous rappelle souvent ce message : « Allez vers les périphéries de l’existence, de la vie, là où se trouvent les pauvres, les prisonniers, les malades et ceux qui ont besoin de nous ».

La mission d’annoncer l’évangile nous concerne tous. Chacun d’entre nous, nous avons des talents différents et il y a différentes manières pour agir.  Mais pour annoncer efficacement l’évangile à nos frères et produire des fruits, il nous faut être attachés au Seigneur. Il est nécessaire de prier avec lui, avant d’annoncer la bonne nouvelle, car l’œuvre de l’évangile c’est Dieu lui-même.

Vraiment, l’évangélisation est une nécessité de notre vocation chrétienne. “Annoncer l’évangile, nous dit saint Paul, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi” (1 Co 9,16). Et cette obligation, elle est née de l’amour de Jésus pour tous, amour auquel nous pouvons répondre.

Et vous, chers frères et sœurs, que pensez-vous de l’appel de Jésus aujourd’hui à la mission dans notre Église ? L’entendez-vous, résonne-t-il dans votre cœur ? Vous sentez-vous concernés ? Que répondre à Jésus ?“La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.” (versets 37 et 38)

                                                                                                                                            Paul NGUYEN

______________________________________________________________________________________________

Bandeau : fresques de Nicolas Greschny, église de Saint-Victor-et-Melvieu  (Aveyron)

___________________________________________

Attention

ci-dessous se trouve une publicité indépendante

de notre choix

___________________________________________

Mercredi 2 décembre 2020 - évangile selon St Matthieu, chapitre 15, versets 29 à 37

Pour lire l'évangile du jour, utilisez le lien   https://www.aelf.org/bible/Mt/15

Pain partagé

“ Sept, et quelques petits poissons ” (verset 34)

Aujourd’hui saint Mathieu nous invite à contempler l’immense amour de Jésus envers les hommes quand il guérissait les malades et les infirmes et quand il réalisait la multiplication des pains pour nourrir la foule.

Selon l’évangile du jour, que de personnes ont eu besoin de Jésus ! Des aveugles, des boiteux, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ! (voir verset 30)

Peut-être suis-je aussi, sans le savoir, un de ces aveugles, un de ces boiteux dont parle l’évangile. Est-ce que je connais suffisamment mes faiblesses ?  Est-ce que je me tourne vers Jésus pour en guérir ? Moi aussi j’ai besoin, nous avons besoin du Christ, de sa tendresse, de son pardon, de sa lumière, de sa miséricorde.

Et cet évangile nous manifeste aussi la miséricorde de Jésus qui donne le pain aux hommes, grâce à notre pain partagé.

Jésus a demandé à ses disciples : “Combien de pains avez-vous ?” (verset 34). Le Seigneur nous demande, simplement, combien de pains nous avons pour partager avec nos frères. Les disciples répondent : “Sept, et quelques petits poissons.” Sept pains, c'est absolument insuffisant pour cette foule mais pour Jésus, cela suffit.  Peu importe ce qu’on a, Jésus a besoin de notre pain.

Pendant le temps de l’Avent, est-ce que je peux faire quelque chose pour donner mon pain à Jésus à travers mes frères ? Par exemple, je peux amener quelqu’un à la messe, c’est un pain partagé.  Je fais les courses pour mon cousin ou ma cousine, c’est un autre pain partagé. Je vais me réconcilier avec celui à qui j’ai fait du tort, cela aussi, c’est un pain partagé.

Enfin, c’est bien que nous lui donnions ce qu’il nous demande, même si nous partageons le seul morceau de pain qu’il nous reste. Mais je crois que tout ce que nous ferons pour lui à travers nos frères, ce sera bien, et cela plaira à Dieu.

                                                                                                                                            Paul NGUYEN

______________________________________________________________________________________________

Bandeau : fresques de Nicolas Greschny, église de Saint-Victor-et-Melvieu  (Aveyron)

___________________________________________

Attention

ci-dessous se trouve une publicité indépendante

de notre choix

___________________________________________