Prier sans se décourager
Samedi 14 novembre 2020 - évangile selon St Luc, chapitre 18, versets 1 à 8
Avoir la foi solide
“ Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? ” (verset 8)
Notre vie n’est pas toujours de couleur rose, il nous arrive des orages et même des tempêtes, des soucis, des difficultés et des angoisses. Si la vie va bien, il n’y a pas de problème mais quand arrivent les problèmes, alors, on se pose pas mal de questions sur Dieu, sur le monde et sur notre foi. Peut-être même nous nous demandons pourquoi Dieu permet ceci et cela qui survient dans notre vie.
Jésus, à travers le personnage de cette pauvre veuve dans le passage de l’évangile du jour, nous invite à voir Dieu non pas comme notre adversaire dans l’épreuve, dans les souffrances mais comme notre allié. Dieu n’est pas contre nous. Il ne nous laisse pas seul porter les épreuves, les souffrances. Il les porte avec nous. Il nous prend par la main. Il est avec nous. Il nous écoute chaque fois quand nous crions vers lui. Il veut nous aider à traverser les souffrances et les difficultés de notre vie.
Alors, au milieu de notre tempête, est-ce que nous avons encore la foi pour supplier le Seigneur, pour crier vers lui comme l’a fait la pauvre veuve Rends-moi justice contre mon adversaire (verset 3) ?
Dans l’épreuve, on peut découvrir quelle est notre foi. Est-elle formaliste, rituelle, superficielle, superstitieuse, ou bien enracinée dans une relation personnelle avec Dieu, et ancrée sur les mérites de Jésus-Christ ?
Arcabas, Saint-Hugues-de-Chartreuse (Isère)
Si on s’adresse au Seigneur quand on a besoin de lui, ou par tradition, ou pour lui demander de nous exaucer, ça veut dire que notre foi est fondée sur les choses et non sur la parole de Dieu ni sur la relation personnelle avec lui. Alors, je pense que l’on est loin d’avoir une foi solide.
Pour avoir une foi solide, il faut écouter sa parole et la mettre en pratique, c'est-à-dire lui faire confiance en tout moment, dans les épreuves et aussi dans les bons moments. C’est essayer de prier un peu plus souvent, car notre vie sans prière, c’est comme si le poisson vivait sans eau. En plus, il faut prier avec une foi ferme, car parfois, nos besoins ne seront pas toujours exaucés comme nous le souhaitons au plus profond de nos demandes.
Enfin, c’est aussi être “enracinés et fondés dans le Christ” (Col 2,7) par une rencontre profonde et personnelle avec Dieu.
Paul NGUYEN
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Bandeau : fresques de Nicolas Greschny, église de Saint-Victor-et-Melvieu (Aveyron)
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